Le maïs peut succéder à toutes les cultures, y compris à lui-même pendant plusieurs années, on parle de "monoculture".

Il exige une préparation du sol très soignée. Il s’agit d’obtenir un « lit de semence » constitué par une couche de terre finement émiettée en surface reposant sur un sol assez « rappuyé » en profondeur. Le sol ne doit être ni "creux", ni trop "soufflé".

Cette préparation commence dès la fin de la récolte de la campagne précédente. Fin octobre, le broyage des chaumes de maïs permet d’assainir la parcelle et d’éviter les infestations de parasites (pyrale) et de maladies (fusariose).

Nous labourons nos terres les plus argileuses (« les terres fortes ») dès la mi-novembre. Les terres retournées par la charrue emmagasinent ainsi un maximum d’eau et profitent de toutes les gelées pour éclater et se restructurer. En effet, c’est le gel qui, naturellement, émiette les mottes de terre.

De janvier à la mi-mars, la terre se repose.

Vers la Saint Joseph (19 mars), nous passons la herse pour aplanir les labours et conserver l’humidité du sol. Ce travail permet aussi de faire un « faux semis » pour faire germer les graines des mauvaises herbes.

Nous terminons de préparer le « lit de semences » en passant un vibroculteur qui émiette la terre et la tasse un peu. Les mauvaises herbes germées sont arrachées.

L’objectif est d’obtenir des conditions idéales d’aération, d’humidité et de contact du sol avec le grain de maïs. Pour ces deux opérations (hersage et préparation du lit de semence), les roues arrière des tracteurs sont doublées pour éviter de trop tasser le sol.

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