La préservation de la biodiversité est un enjeu actuel important et chaque jour, nous y contribuons.
Au-delà de cultiver nos champs, nous gérons une diversité d’espaces naturels comme les fossés humides, les berges de rivières (l'Ill et le Thurbaechlein) ou encore les lisières forestières. Et nous maintenons les milieux ouverts permettant à des espèces spécifiques de se nourrir et se reproduire.
La biodiversité du vivant s'observe à trois niveaux :
- Au niveau du nombre d'espèces animales et végétales : on peut distinguer les espèces sauvages des espèces domestiques. Sur notre ferme, les espèces domestiques correspondent aux plantes cultivées (blé, maïs, soja).
- Au niveau de la diversité des milieux (champs, haies, bosquets... qui forment le paysage de la plaine céréalière typique d'Alsace) :ces milieux s’imbriquent et permettent des flux d'espèces. Les abords de nos champs forment des réservoirs à auxiliaires qui nous aident à protéger nos cultures.
A notre façon, nous gérons le paysage. Sans le travail des agriculteurs, les espèces typiques de ces milieux cultivés ou pâturés disparaîtraient car le paysage deviendrait uniquement forestier sur la quasi-totalité du territoire français. Les sentiers ne seraient plus utilisables et de nombreuses activités de pleine nature disparaîtraient...
- Au niveau génétique :
Depuis le néolithique, les paysans ont toujours sélectionné des espèces adaptées aux régions et aux terroirs. Cela a généré au fil des ans de nouvelles espèces et au sein des espèces, des variétés de plantes et des races d'animaux domestiques. L’existence des milieux agricoles a également permis l'installation de populations d'espèces sauvages d'une grande diversité génétique.
L'agriculture contribue ainsi à créer de la biodiversité.