La récolte peut commencer quand la teneur en eau du grain du blé est descendue à 14-15% et que la paille est sèche.

Pour être certain de récolter un blé bien mûr, il faut prélever quelques dizaines d’épis dans un champ, en détacher les grains, et les porter à la coopérative qui possède un appareil de mesure d'humidité des grains. Pour éviter ces opérations un peu fastidieuses, nous goûtons quelques grains et, avec l'expérience, nous savons si c’est mûr ou non.

En général, nous moissonnons vers le 15 juillet - "en mi-juillet, pluie et vent font mal au froment". L’investissement dans une moissonneuse batteuse étant trop important par rapport à la taille de notre ferme, nous faisons appel à un collègue paysan qui moissonne les parcelles de plusieurs agriculteurs. Il remplit nos bennes que nous emmenons au fur et à mesure du champ directement à la coopérative, à quelques kilomètres de là. Nous ne stockons pas de grains à la ferme.

Le blé sera stocké par la CAC en silo, exceptionnellement séché (les années humides) avant d’être vendu à des industriels de l’agro-alimentaire.

Notre blé servira :

  • à fabriquer de la farine ou de l’amidon de blé ;
  • et, pour une petite part, à fabriquer du biocarburant.

Nous laissons la paille sur le champ en andains, les éleveurs et centres équestres viennent eux-mêmes la presser avant de l’emmener.