L'irrigation

A certains moments de sa croissance, la plante a besoin de beaucoup d’eau, jusqu’à 6 mm/jour certaines années pour le maïs.

Quand les pluies sont insuffisantes ou mal réparties, nous puisons l’eau dans la nappe d’Alsace. Notre ferme bénéficie d’une des plus importantes nappes d’Europe, alimentée et rechargée par les Alpes et le Rhin.

En règle générale, la nappe se recharge bien annuellement, comme nous le confirment régulièrement les données du BRGM*. Voir les cartes présentant l'état des nappes d'eau souterraine.

*Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) est l'établissement public de référence
dans les applications des sciences de la Terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol.
C'est le service géologique national français.

Pour limiter le nombre de tours d’eau, nous calculons les besoins de la plante à partir de plusieurs données :

  • la connaissance agronomique précise de chaque plante (blé, maïs, soja),
  • le type de sol et la taille de sa réserve en eau,
  • la quantité d’eau de pluie tombée (à l’aide du pluviomètre),
  • la quantité d’eau présente dans le sol (à l’aide de capteurs),
  • les prévisions météo professionnelles (pluie et température et donc évaporation).

L’eau que nous utilisons a un coût. Nous assumons seuls les investissements et les charges de forage, de pompage, d’acheminement et de distribution de l’eau dans nos champs.

En bref, nous préférons quand il pleut !